La Banque de France a organisé une conférence sur l’économie francilienne au premier semestre 2022, le 4 novembre dernier. En dépit de prévisions pessimistes dans un contexte qui pèse sur les soldes d’opinion des chefs d’entreprise, l’économie en Île-de-France semble globalement progressé. Focus.
Les points clefs
Les industries franciliennes ont fait preuve de résilience, soumises à des difficultés d’approvisionnement moins aigues, à l’exception des matériels de transport très impactés, et à une érosion des marges qui s’aiguise faute de répercussion suffisante sur les prix des produits finis.
Les prévisions des dirigeants demeurent néanmoins bien orientées.
Les services marchands dans leur ensemble ont bénéficié d’une nouvelle progression en dépit de difficultés de recrutement qui ne s’estompent pas auxquelles se sont ajoutées pour certains acteurs les conséquences de pénurie de carburants. La confiance prédomine chez les chefs d’entreprise dans leurs prévisions de court terme en dépit de craintes grandissantes quant aux coûts de fonctionnement.
Des perspectives plutôt positives
Il ressort que malgré un environnement économique difficile et incertain, l’activité des entreprises franciliennes continueraient globalement de résister en 2022.
Les perspectives de Chiffre d’Affaires sur 2022 sont en effet dans l’ensemble positives avec plus d’une entreprise sur deux des Secteurs marchands, de l’Industrie et du commerce qui anticipaient en juin une hausse de leurs CA.
Dans la construction, la part d’entreprises envisageant une progression serait un peu moins importante que dans les autres secteurs, notamment du fait des incertitudes plus forte dans ce secteur quant à l’impact sur leur activité des difficultés d’approvisionnement et de recrutement notamment.
Evolution des incertitudes à début octobre 2022
Début juin 2022, la situation économique s’est à nouveau tendue avec la crise énergétique.
Comme facteur d’incertitude pour les prochains mois, au niveau national comme au niveau régional, les chefs d’entreprise mentionnent principalement la hausse du prix de l’énergie qui pourrait constituer un frein à la dynamique de croissance. Les difficultés d’approvisionnement, même s’ils ont tendance à se détendre sur certaines matières premières ou matériaux constituent toujours un sujet de préoccupation pour les entreprises de l’industrie et du bâtiment.
Pour les services marchands, c’est le pouvoir d’achat des ménages et ses conséquences sur leur comportement de consommation qui est aussi évoqué.
À cela s’ajoute les difficultés de recrutement qui touche tous les secteurs et tendent à s’accentuer ces derniers temps.
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